
Les 10 super-pouvoirs du son
Notre cerveau est doté de propriétés étonnantes dont nous n’avons pas toujours conscience : parmi...
Notre cerveau est doté de propriétés étonnantes dont nous n’avons pas toujours conscience : parmi toutes ces propriétés, saviez-vous qu’un certain nombre d’entre elles sont liées aux sons que nous percevons ?
Dans cet article, nous avons rassemblé des faits scientifiques aussi étonnants que captivants à propos des sons perçus par le corps humain et leurs impacts sur celui-ci : voici les 10 pouvoirs du son que nous avons trouvé les plus marquants.
Bienvenue dans l’ère du son, laissez-vous surprendre par ses 10 super-pouvoirs !
Les informations sensorielles captées par le corps humain se croisent dans les hémisphères cérébraux : si vous levez la main droite, c’est une partie de l’hémisphère gauche de votre cerveau qui sera activée. Cela est valable pour la vision, le goût, l’olfaction, le toucher et la motricité… mais pas pour l’audition ! L’information sonore perçue est directement transmise de l’oreille gauche à l’hémisphère gauche du cerveau.
L’audition est le premier sens qui commence à se développer lors de la formation du fœtus dès la 4ème semaine de grossesse, en même temps que l’odorat. Les premiers sons sont perçus à partir de la 26ème semaine (6ème mois), et c’est le seul élément d’interaction avec le monde extérieur, l’olfaction étant transmise par le placenta sous une forme différente de ce que l’on trouve une fois né.
Le cerveau est capable de se concentrer sur une seule conversation malgré le bruit alentours grâce à un filtre attentionnel nommé le Cocktail Party Effect. Mieux encore, entendre son propre nom engendre un plus grand pic d’activité cérébrale que le fait d’entendre des noms communs, ce qui augmente notre capacité à nous focaliser. Enfin, une voix familière est plus facilement reconnue qu’une voix non-familière : ainsi, les aires visuelles responsables du traitement des visages s’activent lorsqu’on entend une voix familière, facilitant ainsi la reconnaissance de la personne : pratique dans une foule !
Les vocalisations à connotation positive comme les rires ou voix heureuses provoquent un plus grand pic d’activité lorsqu’ils sont écoutés par l’oreille gauche que par l’oreille droite. À l’inverse, les vocalisations plutôt neutres émotionnellement ou négatives, comme les cris effrayés, n’ont pas cette association avec le côté gauche.
Lorsque des patients ne percevant aucun stimuli dans la moitié de leur champ visuel (patients héminégligeants) écoutent leurs musiques préférées, ils détectent plus facilement des indices visuels présentés dans leur champ de vision malade. Des éléments qu’ils ne voyaient pas leur apparaissent alors.
Comment moins souffrir et retrouver un état suffisamment stable pour lutter contre les symptômes de nos maladies ?
Des études ont montré que la musique aidait les patients atteints de ces traumatismes :
La musique est universelle et elle est présente dans toutes les cultures. Elle existe dans toutes les sociétés (avec ou sans paroles) et elle possède la particularité d’être plus variée au sein d’une même société plutôt qu’entre deux sociétés différentes. La musique est régulièrement associée à des contextes comportementaux tels que les soins aux nourrissons, la guérison, la danse et l’amour, et cela de façon universelle.
3 personnes sur 4 ressentent des frissons et ont les poils qui se hérissent lorsqu’elles écoutent un morceau de musique, et cela quel que soit le morceau ; et ce chiffre augmente encore lorsque la musique écoutée est familière ! Ainsi, le son est bien un amplificateur des émotions humaines, commun à la plus grande majorité des êtres-humains.
Dans notre cerveau, le circuit de la récompense correspond à l’activation de zones spécifiques associées à la notion de plaisir. Par exemple, la sensation de « groove » augmente notablement l’activité de ces régions. Le groove correspond au plaisir désirable de bouger en rythme en présence de musique, et cela nous procure donc objectivement du plaisir !
Avez-vous déjà essayé de regarder un film sans la musique ? L’expérience vécue est vraiment différente ! En effet, la musique de film oriente l’attention visuelle : elle est capable d’influencer la façon dont nous voyons les scènes. Sans le son, pas de point de fixation du regard. Donc, regarder un film sans la musique, c’est comme priver votre cerveau d’une information centrale pour comprendre l’histoire.
Maintenant, vous n’entendrez plus jamais comme avant !
Vous avez entendu parler d’autres super-pouvoirs du son qui ne sont pas mentionnés dans cet article ?
N’hésitez pas à nous écrire à murmures@ircamamplify.com
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